Mort de Bernard Pivot: « C’était quelqu’un qui aimait les auteurs, mais il aimait les gens surtout’, pour Philippe Claudel (secrétaire général de l’académie Goncourt)

Adieu Bernard Pivot, le dernier des Mohicans de la littérature

Il est des nouvelles qui, même si elles sont attendues, nous frappent comme un coup de massue. C’est le cas de la mort de Bernard Pivot, l’homme qui a fait de la littérature une affaire populaire. Philippe Claudel, secrétaire général de l’académie Goncourt, a résumé l’essence de l’homme : « C’était quelqu’un qui aimait les auteurs, mais il aimait les gens surtout ».

Un homme du peuple pour le peuple

En effet, Bernard Pivot était un homme du peuple. Il avait cette capacité rare de rendre la littérature accessible à tous, sans jamais la dénaturer. Il aimait les auteurs, certes, mais il aimait surtout les gens. Il avait compris que la littérature n’était pas une affaire d’élite, mais une affaire de cœur.

  • Il a animé pendant plus de 20 ans l’émission « Apostrophes », véritable institution de la télévision française.
  • Il a reçu sur son plateau les plus grands auteurs de son temps, de Marguerite Duras à Milan Kundera.
  • Il a su faire partager sa passion pour les mots et les histoires à des millions de téléspectateurs.

Un défenseur acharné de la langue française

Mais Bernard Pivot, c’était aussi un défenseur acharné de la langue française. Il avait cette conviction que la langue était le ciment de notre identité, le reflet de notre culture. Il a ainsi consacré une grande partie de sa vie à la défense et à la promotion de la langue française.

  • Il a créé le « Dictionnaire amoureux de la langue française », véritable ode à notre langue.
  • Il a présidé l’académie Goncourt, la plus prestigieuse institution littéraire française.
  • Il a été un fervent défenseur de la francophonie, convaincu que la langue française devait rayonner à travers le monde.

Un homme de lettres, mais surtout un homme de cœur

Philippe Claudel a raison de dire que Bernard Pivot aimait les gens. Il avait cette empathie naturelle, cette curiosité bienveillante qui le rendait si attachant. Il savait écouter, il savait comprendre, il savait aimer. Et c’est sans doute pour cela qu’il a su toucher le cœur de tant de gens.

  • Il a su créer un lien unique avec les téléspectateurs, qui le considéraient comme un ami, un mentor, un guide.
  • Il a su faire de la littérature un plaisir partagé, une aventure collective.
  • Il a su, à travers les mots, créer du lien, de l’émotion, de l’humanité.

Un héritage inestimable

La mort de Bernard Pivot laisse un grand vide dans le paysage littéraire français. Mais son héritage est immense. Il a su faire de la littérature une affaire de tous, une affaire de cœur. Il a su faire de la langue française un trésor à préserver, à enrichir, à partager. Il a su, à sa manière, faire de la littérature une aventure humaine.

Alors, adieu Bernard Pivot. Vous nous manquerez, mais votre esprit restera toujours parmi nous. Et comme vous aimiez le dire : « La littérature, c’est la vie, en mieux ».

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