Elisabeth Borne, rideau de fin pour la maniaque du 49.3
Elisabeth Borne, notre ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion, est connue pour son amour inconditionnel de l’article 49.3 de la Constitution. Mais comme toutes les bonnes choses ont une fin, il semble que le rideau tombe sur cette passion dévorante.
49.3, le joujou préféré d’Elisabeth
Elisabeth Borne a toujours eu un faible pour l’article 49.3. Pour ceux qui ne sont pas familiers avec ce petit bijou de la Constitution, il permet au gouvernement de faire passer une loi sans vote. Un rêve pour tout politicien qui se respecte !
Et Elisabeth ne s’est pas privée de l’utiliser. Elle a même réussi à le faire passer pour une mesure de « démocratie accélérée ». Un tour de force qui mérite d’être salué.
Le 49.3, une addiction difficile à contrôler
Mais comme toute addiction, l’utilisation du 49.3 peut devenir problématique. Et Elisabeth a eu du mal à contrôler sa passion pour cet article. Elle l’a utilisé à toutes les sauces, pour toutes les lois, même celles qui n’avaient pas vraiment besoin d’un coup de pouce constitutionnel.
- La réforme des retraites ? 49.3 !
- La loi sur l’économie circulaire ? 49.3 !
- La loi sur la bioéthique ? 49.3 !
On pourrait presque croire qu’Elisabeth a un abonnement illimité au 49.3. Mais malheureusement pour elle, ce n’est pas le cas.
Le rideau tombe sur le 49.3
Et oui, toutes les bonnes choses ont une fin. Et il semble que le rideau soit en train de tomber sur l’utilisation du 49.3 par Elisabeth. Le Conseil constitutionnel a en effet décidé de mettre un frein à cette pratique, en déclarant que l’article 49.3 ne pouvait être utilisé que pour des lois de finances ou des lois de financement de la sécurité sociale.
Une décision qui a dû faire l’effet d’une douche froide à Elisabeth. Fini les passages en force, fini les lois votées à la hâte. Il va falloir revenir aux bonnes vieilles méthodes : le débat parlementaire, le vote, la démocratie quoi.
Et maintenant, que va faire Elisabeth ?
La question se pose. Que va faire Elisabeth sans son joujou préféré ? Va-t-elle se résigner à utiliser les méthodes traditionnelles ? Ou va-t-elle trouver un autre article de la Constitution à utiliser à outrance ?
Seul l’avenir nous le dira. Mais une chose est sûre : le 49.3 va manquer à Elisabeth. Et à nous aussi, car il faut bien avouer que c’était toujours un plaisir de voir Elisabeth utiliser cet article avec autant d’enthousiasme et de détermination.
Alors, adieu le 49.3, et bon vent Elisabeth. On a hâte de voir ce que tu nous réserves pour la suite.