Rachida Dati, mise en examen mais nommée ministre de la culture par Macron : Une comédie française en plein acte

En France, on a une tradition bien ancrée : celle de nommer des ministres avec des casseroles. Et cette fois-ci, c’est Rachida Dati qui monte sur le podium. Mise en examen pour « trafic d’influence » mais nommée ministre de la culture par Emmanuel Macron, elle nous offre un spectacle digne des plus grandes comédies françaises.

Une mise en examen, un ministère : le combo gagnant

Il faut dire que Rachida Dati a du talent. Elle réussit l’exploit de cumuler une mise en examen et un poste de ministre. Un combo gagnant qui fait d’elle la nouvelle égérie du « en même temps » cher à notre président. On pourrait presque croire à une nouvelle stratégie de communication : « Regardez, même avec une mise en examen, on peut être ministre ! ».

Le trafic d’influence, une compétence recherchée ?

On pourrait se demander si le trafic d’influence n’est pas devenu une compétence recherchée pour un poste de ministre. Après tout, n’est-ce pas une forme de lobbying ? Et puis, il faut bien admettre que Rachida Dati a de l’expérience dans le domaine. Elle a même été mise en examen pour ça, c’est dire !

• En 2020, elle est mise en examen pour « trafic d’influence passif » dans l’affaire Carlos Ghosn. Une affaire qui lui vaut d’être soupçonnée d’avoir profité de sa position pour obtenir des contrats juteux.

• En 2021, elle est de nouveau mise en examen pour « trafic d’influence » dans une autre affaire. Cette fois-ci, elle est soupçonnée d’avoir profité de sa position pour obtenir des avantages indus.

Ministre de la culture : un choix audacieux

Et pour couronner le tout, Emmanuel Macron a décidé de la nommer ministre de la culture. Un choix audacieux, quand on sait que Rachida Dati n’a pas vraiment de lien avec le monde de la culture. Mais après tout, pourquoi pas ? Après tout, on a bien eu un ministre de l’éducation nationale qui ne savait pas écrire sans fautes d’orthographe…

Une comédie française en plein acte

En fin de compte, cette nomination ressemble à une véritable comédie française. On a une mise en examen, un ministère, une affaire de trafic d’influence… Il ne manque plus que les rires enregistrés et on se croirait dans une sitcom. Mais attention, ce n’est pas n’importe quelle sitcom. C’est une sitcom à la française, avec son lot de rebondissements et de situations absurdes.

Et la morale dans tout ça ?

On pourrait se demander quelle est la morale de cette histoire. Peut-être que c’est « peu importe ce que vous faites, tant que vous avez des amis haut placés ». Ou peut-être que c’est « en France, on peut être mis en examen et ministre en même temps ». Ou peut-être que la morale, c’est qu’il n’y en a pas. Après tout, c’est une comédie française, et dans les comédies françaises, la morale est souvent absente.